Après des études en histoire à l’Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne, et en histoire de l’Art à l’Ecole du Louvre, Marie-Eve Bouillon soutient en 2017 une thèse à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) à Paris, mention histoire et civilisations, en histoire de la photographie et histoire visuelle. Sa thèse, réalisée sous la direction de Christophe Prochasson et d’André Gunthert, est intitulée “Naissance de l’industrie photographique. Les Neurdein, éditeurs d’imaginaires (1863-1918)”. Elle a obtenu en 2018 une mention spéciale du jury du prix de thèse PSL-SHS en sciences sociales et le prix de thèse Robert de Torigni en 2020.
Cette recherche se base tout particulièrement sur l’étude de la Maison Neurdein, première forme d’agence photographique active à la fin du XIXème siècle et début du XXème siècle, et prend pour étude de cas notamment le Mont Saint-Michel et la tour Eiffel, pour lesquels l’entreprise entretient une forme de monopole de représentation. Ce travail met à jour par ailleurs l’activité d’un des plus importants éditeurs de cartes postales de cette période.
Elle a travaillé neuf ans à l’Atelier de Restauration et de Conservation des Photographies de la Ville de Paris, et est diplômée en conservation préventive de l’Université de Paris I. Elle est depuis 2012 chargée de mission photographie de la direction des fonds aux Archives nationales.
Elle est par ailleurs membre associée du CEHTA/EHESS, membre du comité scientifique pour la réalisation du parcours permanent du musée Albert Kahn et membre du comité de rédaction de la revue Photographica.
Contact : marie.eve.bouillon(arobase)gmail.com